dimanche 1 mai 2011

La Belgariade, tome 2 : La reine des sortilèges de David Eddings

Venant de lire le premier tome, je n'ai pas pu m'arrêter en si bon chemin. J'ai donc poursuivi le voyage avec Sire Loup, tante Pol, Garion, Durnik, Barak et bien sûr Silk vers la suite de leurs aventures. Ce 2ème tome est marqué, entre autres, par l'apparition de nouveaux personnages. Sans surprise, je l'ai dévoré... Ce n'est pas comme si c'était, au moins, la 5ème fois que je le lisais ^^ (d'ailleurs, il va falloir que je renouvelle mon tome car il se décompose :S) et je vais vite lire le 3ème tome.


Détails du livre
  • Titre VO : The Belgariad, book 2: Queen of Sorcery (1982)
  • Traduction : Dominique Haas 
  • Poche: 415 pages
  • Editeur : Presses Pocket (1 décembre 1990)
  • Collection : Presses Pocket
  • ISBN-13: 978-2266033749
Quelques mots sur l'auteur (en l’occurrence les auteurs)


David Eddings (7 juillet 1931 - 2 juin 2009) est un écrivain américain dans l'État de Washington. Il a écrit de nombreux romans célèbres de Fantasy, dans le sous-genre de la High fantasy. Sa femme Leigh Eddings décédée en 2007 à 69 ans, est considérée comme la co-auteure non créditée de nombre de ses romans, et est reconnue comme telle dans ses œuvres les plus récentes.
Je n'ai pas trouvé de photo de madame :(


Quatrième de couverture

Horreur! Le dieu pervers, Torak, va s'éveiller! Les temps sont venus, l'univers vacille et Belgarath se hâte : il n'est que temps de retrouver l'Orbe d'Aldur, le joyau du destin, qui peut sauver les hommes de la colère des dieux. De la brumeuse Arendie à la putride Nyissie, patrie des Hommes-Serpents, Belgarath entraîne Garion sur une route semée d'embûches. Garion, le petit paysan qui n'a jamais cru aux sorts, ne sent pas la haine qui le menace, ne comprend pas ces femmes qui se pressent autour de lui : une pour l'instruire, une pour le séduire, une pour le réconcilier avec les pouvoirs dont il ne veut pas...
Est-ce lui, l'Enfant de Lumière, le descendant des rois de Riva, l'enfant marqué par les présages, de toute éternité, pour affronter Torak?

Un extrait

Le lendemain matin, Silk sortit de la tour revêtu d’un magnifique pourpoint marron, un bonnet pareil à un sac de velours noir incliné d’un air insolent sur une oreille. 
— Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ? remarqua tante Pol. 
— Je suis tombé sur un vieil ami en fouillant dans mes balluchons, raconta Silk, d’un petit air dégagé. Un dénommé Radek de Boktor. 
— Serait-il arrivé quelque chose à Ambar de Kotu ? 
— Ambar est un brave garçon, expliqua Silk d’un ton quelque peu dépréciatif, mais un Murgo du nom d’Asharak a déjà entendu parler de lui et a pu prononcer son nom dans certains milieux. A quoi bon chercher les ennuis quand on n’y est pas obligé ? 
— Ce n’est pas une mauvaise idée, approuva sire Loup. Un marchand drasnien de plus ou de moins n’attirera pas l’attention sur la Grand-Route de l’Ouest,quel que soit son nom. 
— Je vous en prie, objecta Silk, en prenant des airs de grand blessé. Le nom joue un rôle capital. C’est sur lui que repose toute l’identité d’emprunt. 
— Je ne vois pas la différence, laissa tomber Barak, avec sa délicatesse coutumière. 
— Ça fait toute la différence du monde. Enfin, tu vois tout de même bien qu’Ambar est un nomade qui n’attache guère de considération à l’éthique, alors que Radek est un homme intègre, dont la parole est respectée dans tous les comptoirs du Ponant. D’autant que Radek ne se déplacerait jamais sans sa suite. 
— Sa suite ? L’un des sourcils de tante Pol fit un bond vers le haut.
— N’y voyez pas autre chose surtout que le légitime souci de parfaire le déguisement, ajouta Silk, avec empressement. Je stipule qu’en ce qui vous concerne, Dame Polgara, il ne me viendrait même pas à l’idée d’essayer de vous faire passer pour une servante. 
— Grand merci.
— Oui, oh ! c’est plutôt que personne ne voudrait jamais y croire. Vous serez ma sœur, venue avec moi pour voir les splendeurs de Tol Honeth. 
— Votre sœur ? 
— A moins que vous ne préfériez être ma mère, suggéra Silk, toujours conciliant. Vous auriez pu entreprendre un pèlerinage à Mar Terrin dans l’espoir d’obtenir le rachat d’un passé tempétueux. 
Tante Pol braqua un moment son regard inflexible sur le petit homme qui lui souriait sans vergogne. 
— Un jour, votre sens de l’humour pourrait vous valoir de gros, gros ennuis, prince Kheldar. 
— Je passe mon temps à avoir de gros, gros ennuis, Dame Polgara. Je ne saurais pas quoi faire si je n’en avais pas. 
— Vous en avez encore pour longtemps, tous les deux ? coupa sire Loup. 
— Encore un petit détail, ajouta Silk. Au cas où nous serions amenés à fournir des explications à quelqu’un, vous, Lelldorin et Garion, vous êtes les serviteurs de Polgara. Hettar, Barak et Durnik, vous êtes les miens.

Mon avis

Ce deuxième tome reprend l'histoire là où nous l'avions laissée. Elle démarre donc en Arendie où la guerre civile menace depuis quelques siècles entre les provinces d'Asturie et de Mimbre. On profite de ce nouveau départ pour découvrir un peu du passé de Polgara.

L'action, même si elle ne m'a pas manquée dans le premier tome, est plus présente. Le groupe doit gérer plusieurs attaques, plusieurs filatures, ou encore plusieurs complots. Le style est toujours aussi fluide, les dialogues savoureux très nombreux accentuant encore cette impression. J'ai vraiment eu l'impression de vivre cette aventure aux côtés de nos héros. On rit, on pleure à leurs côtés sans se rendre compte que les pages défilent. D'ailleurs j'ai été surprise de tourner la dernière page.

L'histoire, même si elle est très manichéenne, nous réserve quelques surprises et on oublie très vite ce côté gentils contre méchants. De même que Garion, nous découvrons les pays qui composent son monde, ainsi que ses habitants et leurs us et coutumes. On en apprend également un peu plus les pouvoirs magiques mis en jeu dans cette fresque.

Les personnages s'approfondissent, les petits nouveaux s'intègrent au groupe avec ou sans heurts, selon. J'aime beaucoup quand Sire Loup en a plein les bottes d'une certaine jeune fille ! Garion est toujours aussi boudeur mais il a trouvé quelqu'un pour lui donner la réplique et lui rabattre son caquet, alors ... Comme pour le premier tome, je trouve que certains des personnages sont plus mis en valeur que d'autres.

Un dernier mot à propos de l'humour dont je n'ai pas encore parlé. Il est une grande composante de cette série. Personnellement, il m'est arrivé de rigoler toute seule, m'attirant de drôles de regards ou des interrogations de mes louloux.

2 commentaires:

  1. J'ai plus apprécié ce tome que le premier, ça bougeait enfin!! La partie avec Salmissra (ou quelque chose du genre ^^) m'a beaucoup plu!

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  2. Personnellement j'ai préféré le passage à Mimbre, même si c'est difficile pour moi de trouver un passage préféré.
    Je me lance dans le 3 dès que possible

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