dimanche 29 janvier 2012

La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices de David Eddings

Venant de finir le 5ème tome de la Belgariade (et ayant quelques chroniques de retard et/ou à préparer), je vous fais juste une courte chronique pour le 4ème tome. Vous pouvez retrouver mon avis pour les autres tomes de la série ici. Comme d'habitude, j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette relecture.


Détails du livre
  • Titre VO : The Belgariad, book 4: Castle of Wizardry
  • Traduction : Dominique Haas
  • Poche: 438 pages
  • Editeur : Presses Pocket (17 novembre 1999)
  • Collection : Presses Pocket
  • ISBN-13: 978-2266041546
Quatrième de couverture

Garion monta sur le trône de basalte et plaça l'Orbe sur le pommeau de l'énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l'Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. "Ô joie, le roi est revenu, la prophétie s'accomplit! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant!"
Et la prophétie suivit son cours. Au coeur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s'ouvrir. Garion en fut glacé jusqu'aux moelles. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n'était pas le pire. Cette voix macabre, elle avait peur. Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré!

Un extrait

Elle avait aussi eu tout le temps de méditer le problème de Garion. Ses longues semaines d’absence lui avaient paru d’une rigueur particulière, inexplicable. C’était comme si elle avait perdu quelque chose de très précieux, et cette perte lui laissait un douloureux sentiment de vide. D’ordinaire, ses sentiments étaient si confus et changeaient à une telle rapidité qu’elle n’avait pas le temps de se pencher dessus pour les étudier. Mais cette impression de manque persistait depuis si longtemps qu’elle était bien obligée de voir les choses en face.
Ça ne pouvait pas être de l’amour. Il était hors de question qu’elle tombe amoureuse d’un marmiton de campagne, aussi mignon soit-il. Elle était princesse impériale et son devoir était d’une clarté limpide : si elle avait la moindre raison de soupçonner que ses sentiments avaient franchi la barrière de la simple amitié, elle avait l’obligation absolue d’y mettre aussitôt fin. Or Ce’Nedra n’avait vraiment pas envie d’envoyer promener Garion et de ne plus jamais le revoir. Cette seule idée faisait trembler son petit menton. Ainsi, de toute évidence, ce qu’elle éprouvait n’était pas  – ne pouvait pas être  – de l’amour. Elle se sentit bien mieux après avoir tiré cela au clair. Cette éventualité l’avait troublée, mais la logique prouvait sans doute possible qu’elle n’avait rien à craindre de ce côté-là. C’était tout de même bien réconfortant d’avoir la logique pour soi.

Mon avis

Dans ce tome, rien n'a changé niveau qualité. Le style est toujours aussi bien, l'humour toujours aussi présent. L'action est légèrement moins présente dans ce tome, ce qui laisse la part belle aux événements et aux surprises de taille pour nos chers Garion et Ce'Nedra. En effet, c'est l'heure du retour et la quête est finie ou presque, du moins c'est ce que pense Garion ! L'auteur (ou plutôt les auteurs, car mme Eddings est maintenant reconnue comme co-auteure de son mari) doit être un sacré farceur pour avoir imaginé tout ceci, et pour notre plus grand plaisir.

J'ai particulièrement aimé l'arrivée de notre petit groupe en Algarie, pourchassés par les Murgos, ainsi que la colère de tante Pol qui bizarrement est reprise par Ce'Nedra dès qu'elle comprend le pourquoi du comment. Bien sûr, rien ne vaut le retour à Riva et tout ce qui s'ensuit. Bref comme à chaque lecture j'aime beaucoup ce qui se passe dans ces livres !

Les personnages sont vraiment très fouillés, encore plus en ce qui concerne les personnages féminins je trouve. Je pense qu'ils donnent encore plus de profondeur au récit. Je suis une fan inconditionnelle de Silk, Polgara mais dans ce tome, je pense que Ce'Nedra est vraiment mise en valeur, et j'adÖre !!!

En conclusion, une petite chronique pour (re)dire combien j'aime ce cycle et combien je prends beaucoup de plaisir à le relire (encore une fois).

2 commentaires:

  1. Ah, que j'aime cette série... vite, il me faut faire remonter le tome de la malorée prévu pour le challenge ABC en tête de liste...

    Je garde pu de souvenirs de chaque livre, mais plutôt de l'ensemble de l'histoire, des personnages, de l'ambiance. Toutefois en lisant ton articles des scènes viennent s'imprimer.

    Ah, Silk !... bon, allez, je file, sinon, je sens que je vais ouvrir ce bouquin et abandonner les lectures en cours.

    Biz

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  2. J'aime vraiment cette série. Je l'ai lu un nombre incalculable de fois.
    De même que la suite. J'espère que la mallorée te plaira tout autant.
    Bonne lecture !

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